La corrosion de l’armature induite par la carbonatation du béton est un des dommages les plus fréquents des superstructures. L’enrobage de l’armature, la résistance du béton à la carbonatation (résistance contre les changements de pH suite à la réaction du béton avec le CO2 de l’air) et l’exposition jouent un rôle important dans ce processus. La résistance du béton à la carbonatation dépend de la valeur e/c, du type et de la teneur en ciment ainsi que des additions (image 1) et de la cure (image 2).
Aujourd’hui l’évaluation de la résistance à la carbonatation selon l’annexe I de la norme SIA 262/1 version 2013, « Construction en béton – Spécifications complémentaires », est obligatoire en Suisse. Le coefficient de carbonatation doit être inférieur à 5.0 mm/année1/2 pour des éléments de construction qui sont exposés aux classes XC3 et X4.
Questions issues de la pratique :
- Quelle est la différence entre les classes XC et quels effets ont-elle ?
- Quels sont les exigences envers la résistance à la carbonatation si l’enrobage de l’armature est réduite ?
- Est-ce que des essais sur l’élément de construction terminé sont nécessaires ?
- Comment évaluer les profondeurs de carbonatation actuelles, respectivement quel sera le développement de la carbonatation ?
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