La corrosion de l’armature induite par les chlorures est un des dommages les plus fréquents en génie civil. L’enrobage de l’armature, la résistance du béton aux chlorures (résistance contre la migration des ions chlorures) et l’exposition jouent un rôle important dans ce processus. La migration peut être très rapide selon la situation (image 1). La résistance aux chlorures du béton dépend de la valeur e/c, du type et de la teneur en ciment ainsi que des additions (images 2 et 3).
Aujourd’hui la détermination de la résistance aux chlorures selon l’annexe B de la norme SIA 262/1, « Construction en béton – Spécifications complémentaires », est obligatoire en Suisse. Le coefficient de migration de chlorures doit être < 10x10-12 m2/s pour des éléments de construction qui sont exposés à des éclaboussures contenant du sel.
Questions issues de la pratique :
- De quelles classes d’exposition doit-on tenir compte ?
- Quelles sortes de bétons sont à exiger ? Quelles exigences sont à imposer ?
- Que faire si la résistance aux chlorures désirée n’est pas atteinte ?
- Comment évaluer les profiles de chlorures actuels ?
Pour plus d’information :
Vos contacts
Dr Pascal Kronenberg
Ing. civil dipl. EPFL / SIA
Responsable TFB Romandie
021 635 14 44
kronenberg@tfb.ch
Dr Theodore Chappex
Ing. sc. mat. dipl. EPFL
conseils et expertises
TFB SA Romandie
021 635 14 44
theodore.chappex@tfb.ch
Image 1: Profiles de chlorures après 4 hivers (tunnel de Naxberg)
- H1 à H4, e/c = 0.50,
CEM I 42,5 (référence);
DCl = 14.1 m2/s
- G1 à G4, e/c = 0.35,
CEM I 42,5;
DCl = 7.3 m2/s
- D1 à D4, e/L = 0.50,
CEM I 42,5, 20 % laitier granulé de haut fourneau
- E1 à E4; e/L = 0.50,
CEM I 42,5, 15 % cendres volantes
- F1 à F4, e/L = 0.50,
CEM I 42,5, 7 % poudre de silice